Une année 2023 bien remplie…

Étrange année, une année de transition, d’évaluation, de récolte et de réflexion. D’abord, comme j’avais déposé ma thèse en décembre 2022, 2023 devait être l’année de ma soutenance. Puis, ladite soutenance s’est tenue le 19 juin et les deux semaines qui l’ont précédées ont été mémorables : tous les jours après le travail, je mettais au moins deux heures à préparer ma présentation. De même plusieurs projets arrivaient à leur fin et j’ai mis beaucoup de mes fins de semaine et jours de vacances à corriger les travaux de mes étudiants et mes articles.

Une bonne thèse est une thèse terminée – proverbe uqamien

Faire une thèse, après avoir quitté le milieu universitaire plusieurs années a été un travail colossal. Il y a une méthodologie à comprendre, développer et respecter. Des étapes d’approbation (examen doctoral, évaluation du projet de thèse, soutenance) qui se font devant des comités et comportent leur lot de stress. Rétrospectivement, je suis soufflée des efforts et des sacrifices qu’il faut compter pour terminer pareil travail.

Je me réjouis, le 19 juin, j’ai obtenu la mention « Excellent » et les félicitations du jury (yé!). Pour voir la présentation : Le double numérique et l’identité. La thèse complète est ici : Seraiocco, Nadia (2023). « Le double numérique et l’identité : entre réflexion, amplification et diffraction » Thèse. Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Doctorat en communication. Je précise pour les curieux que les nouvelles normes de mise en page des thèses et mémoires recommandent une mise page beaucoup plus serrée que par le passé, donc le bragging du nombre de pages n’est plus valable.

Extrait de ma présentation : ligne du temps de ma recherche-création de 2017 à 2021.

Mort et IA

Or, juin a été était pas mal occupé, je présentais le 4 une réflexion sur l’après-vie tel que présentée dans deux expériences interactives au colloque Mort, images et innovations de la revue Frontières et le lendemain, une synthèse critique des questions liées à l’IA et à l’identité dans une journée d’étude du Labfluens, L’IA en pratique(s) – L’éthique est-elle automatique?.

Extrait de la présentation du 5 juin.

Mon obsession pour le Convoi de la liberté

La semaine suivante à l’ACFAS, dans le colloque sur les méthodes numériques, j’exposais mes constats méthodologiques autour de la collecte de quelque 3000 messages Instagram fédérés par les mots-clics #FreedomConvoy2022 et #FreedomConvoy. J’ai créé cette présentation à partir de la méthodologie et des étapes de collecte de données avec Phantombuster que j’avais amorcé pour mieux comprendre Instagram. Cela dit, j’avais aussi fait à partir de ces données, un projet d’article avec mon collègue prof de journalisme Pat White, qui était responsable de la mise en contexte temporelle et du point de vue journalistique.

Cette folle idée de collecter les messages autour des hastags #FreedomConvoyCanada et #FreedomConvoyCanada2022

La Revue internationale animation, territoires et pratiques socioculturelles a publié en décembre 2023 une version de ce travail intitulée: Redocumentarisation en ligne et fausses nouvelles : le cas canadien du « Convoi de la liberté »à

Un retour sur Fluxus

En 2022, pour souligner notre 10e anniversaire de mariage, Fred et moi avions répondu à un appel d’articles de la revue Sciences du jeu. Nous avons fait une recherche-création incluant une réflexion sur Fluxus (mon sujet de maîtrise sur lequel je planchais que j’ai rencontré Fred) et la ludification de l’art. L’article, «Grapefruit, ou le détournement des jeux vidéo par les règles» est paru en décembre 2023.

Image tirée du jeu Grapefruit, créé dans le cadre de la rédaction de l’article. J’ai fait les dessins et Fred a programmé les éléments et conçu l’expérience.

À venir en 2024… Fin du projet Datafication

En outre, l’année 2023, marquait aussi la fin du projet Datafication auquel j’ai collaboré dès son démarrage. Je tenais le fort du terrain #3, qui portait sur les données « pour le bien ». Nous suivions un projet de Data for Good Montréal qui s’est tenu de 2019 à 2022. Le constat de ce travail est dans un chapitre d’ouvrage sur la datafication que je cosigne avec Mélanie Millette (aussi ma directrice de thèse) et Florence Millerand : «Data for Good : La science des données au service des publics minorisés et des milieux communautaires».

Extrait de la présentation à la Journée d’étude du 29 avril 2022, qui a donné lieu à la publication de 2023.

Les affects et l’autoethnographie en classe

En 2022, j’ai répondu à un appel à texte de la Revue Moncton. Après plus d’une année de travail, le résultat sera publié en avril 2024. Dans ce texte, je proposais de Mobiliser les affects en pédagogie pour valoriser la diversité des compétences et des expériences. Je décris dans cet article l’utilisation d’un dispositif pédagogique appuyé sur les affects et sur le développement d’émotions positives dans les évaluations pour continuer la réflexion sur la créativité. J’ai vraiment hâte de voir comme cela sera reçu.

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